Les matériaux adaptés aux travaux d’isolation extérieure

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D’après l’ADEME, près de 25 % des déperditions de chaleur d’un logement se font à travers les murs et 30 % par la toiture. Pour économiser l’énergie et améliorer le confort, le plus judicieux est de réaliser des travaux d’isolation extérieure. La réussite du projet dépend en grande partie du choix de l’isolant.

L’isolation par l’extérieur des façades

Conformément au décret n°2016-711 du 30/05/2016, toutes façades faisant l’objet de travaux de ravalement doivent également être soumises aux travaux d’isolation extérieure. Cette réglementation concerne les façades dont plus de la moitié a été faite en terre cuite, ciment, béton ou métal, les ouvertures n’étant pas prises en compte. Les façades revêtues de matériaux non industriels comme le plâtre, le bois ou le torchis ne sont pas concernées par cette obligation.

De nombreux choix de matériaux s’offrent aux propriétaires comme le PVC, les pierres de parement, le bardage bois, le fibrociment ou l’enduit minéral. Cependant, il est important de tenir compte des obligations ou interdictions établies par le PLU de la commune ou la présence de bâtiments classés aux alentours.

Isolation extérieure : les matériaux au choix

Hormis le choix d’un nouveau revêtement pour la façade, il est tout aussi important de réfléchir sur le type d’isolant à poser. Les isolants sont classés en trois grands groupes :
– Les isolants minéraux comme la laine de roche et la laine de verre
– Les isolants naturels en fibre végétale comme le chanvre, le liège et la fibre de bois ou en fibre animale comme les plumes de canards et la laine de mouton
– Les isolants synthétiques en plastique alvéolaire comme le polyisocyanurate, le polystyrène extrudé et le polyuréthane.

Le choix dépend du goût et des préférences du maître d’œuvre. Les plus sensibles au sujet de l’environnement opteront pour les isolants naturels tandis que ceux qui souhaitent réaliser des économies se tourneront vers les isolants minéraux.

Ce qu’il faut savoir sur la performance thermique des isolants

Les caractéristiques thermiques, dont la résistance notée « R » de l’isolant, constituent un critère important dans le choix des matériaux. L’octroi d’aide à la rénovation dépend, en effet, en partie de ces facteurs. Par exemple la résistance de l’isolant sélectionné doit varier entre 2,8 et 3,7 m² K/W en fonction de la région. Il est également recommandé de choisir des isolants certifiés par des organismes indépendants ou labellisés, sans oublier de solliciter les services d’un artisan agréé RGE pour réaliser les travaux.